A TRIBUTE TO THE OPEN-MINDEDNESS OF RUTH MEAD

(Ruth Mead pictured in her thirties at her favorite coffee shop in Germany. Cette photo nous montre Ruth Mead, dans la jeune trentaine, assise à la terrasse de son café préféré alors qu’elle vivait en Allemagne.)

Since the idea of creating this site came from Ruth Mead, it is appropriate to pay tribute to this great lady of the stuttering community. The best way to pay tribute to her is simply to let you rediscover the text she wrote in the "You are invited" section of the previous platform of this site. You will discover there all the open-mindedness of Ruth Mead and her interest in science in general.
- Richard Parent

“Spontaneous writing was the way I came to understand my stutter… my view of speech, my attitudes toward stuttering, how stuttering affected my self-esteem, what worked... what didn't work. Writing became my ally.


Recently, scientists have discovered the benefits of translating one's own "inner promptings" into words on the page... and ultimately into his/her own personal voice. First, scientists assure us that writing (without concern with outcomes and without judging what is written) connects us with our Source... and as we write words on the page we haven't planned or "thought up"... we become aware of this Source. We also discover that this inner Source has a mind of its own and its very own voice. James W. Pennebaker, a researcher in this area, found other definite benefits: evidence that new neural pathways are being created as we allow this Inner Source to express itself. Pennebaker hooked up volunteers to brain wave measurement equipment as they wrote and discovered that writing connects the "unconscious perception" in the right brain to the symbols in the left brain. As we write for our own understanding, the old neural pathways are unlocked and new neural pathways form.


Stunningly, as this spontaneous original writing occurs, enormous health gains were also recorded as well as gains in mental acuity.


Pennebaker wondered if all forms of self-expression produced the benefits that seemed to accompany this free-flowing kind of writing. He tested other forms of expression (singing and drawing, for example) and found no measurable impact. Next, he tried physical movement. (His experiments are well-known and can be easily researched.) After years of experimentation, he found that none of these forms of non-verbal expression exhibited those benefits. Dancers, for example, reported that they enjoyed the opportunity to move expressively but "only the movement group that also wrote" evidenced improvements in physical health and mental acuity.


Pennebaker concluded: "The mere expression of a trauma is not enough. Health gains appear to require translating experience into language." He also concluded that the most beneficial writing was writing with the purpose of understanding and gaining new insight into our own questions. For me, many of those questions had to do with understanding the nature of speech and the problem of stuttering... and how I, myself, was holding back.... rather than seeing myself as a victim being held back by others. (If YOU have misconceptions, you can rest assured they will show up in your own personal free writing... when your writing is free of censor and conscious control.)


When my stuttering was at its worst, I often began writing, feeling suffocated and wooden, as if I would never be able to write (or say) another word. But if I steadfastly refused to judge the words I wrote, as well as refusing to compare what I wrote with the popular opinions of Professional Knowers, before long the words on the page once again ran true and deep.


When you write spontaneously, without judging what you write and without caring about results, you will make new discoveries at every turn. When you write for your own understanding, when you write in terms of discovery, insight happens between the pen you are writing with and the paper you are writing on, (not a second before in a thought or plan... and not a moment after in an "edit.") When I allowed those spontaneous words to take me off-track if they pleased, where they took me was instinctively where I wanted to be. Most of all, it was fun and refreshing... like riding the waves from old beliefs and old ways of looking at things to a new place, a place I'd never been before... where confusion became resolution.


Writing one's very own perspective and observations about stuttering is often the first totally responsible action taken on the road to recovery. If you need a little arm-twisting on the subject of writing, read John Harrison's interview with Jack Menear in the free ebook "And the Stuttering Just Dies."
Ruth Mead

Richard Parent, Editor

HOMMAGE À LA CLAIRVOYANCE DE RUTH MEAD

Étant donné que l’idée de créer ce site est venue de Ruth Mead, il convient de rendre hommage à cette grande dame de la bégosphère. Le meilleur moyen de lui rendre cet hommage est de simplement vous faire redécouvrir le texte qu’elle rédigea dans la section « You are invited » de la précédente plateforme de ce site. Vous y découvrirez toute l’ouverture d’esprit de Ruth Mead et son intérêt pour la science en général. 

Richard Parent

 

« L'écriture spontanée fut la façon dont j'en vins à comprendre mon bégaiement.... Ma vision de la parole, mes attitudes envers le bégaiement, comment le bégaiement affectait mon estime de soi, ce qui fonctionnait... ce qui ne fonctionnait pas.  L'écriture est devenue mon alliée.    

Récemment, des scientifiques ont découvert les avantages de traduire ses propres "dialogues intérieurs" en mots sur la page... et finalement en notre propre voix. Tout d'abord, les scientifiques nous assurent que l'écriture (sans se soucier des résultats et sans juger ce qui est écrit) nous connecte à notre Source... et en écrivant sur la page des mots que nous n'avons pas planifiés ou "pensés"... nous prenons conscience de cette Source. Nous découvrons également que cette Source Intérieure a son propre esprit et certainement sa propre voix. James W. Pennebaker, un chercheur dans ce domaine, a découvert d'autres avantages confirmés : la preuve que de nouveaux circuits neuronaux se créent lorsque nous permettons à cette Source Intérieure de s'exprimer. Pennebaker a branché des volontaires à un appareil de mesure des ondes cérébrales pendant qu'ils écrivaient et a découvert que l'écriture relie la "perception inconsciente" du cerveau droit aux symboles du cerveau gauche. Lorsque nous écrivons pour notre propre compréhension, les anciens circuits neuronaux sont déverrouillés et de nouveaux circuits neuronaux se forment.

Il est étonnant de constater qu'au fur et à mesure que cette écriture spontanée et originale se produit, d'énormes gains en termes de santé et d'acuité mentale sont enregistrés.

Pennebaker s'est demandé si toutes les formes d'expression personnelle produisaient les effets bénéfiques qui semblaient accompagner ce type d'écriture libre.  Il a testé d'autres formes d'expression (le chant et le dessin, par exemple) et n'a trouvé aucun impact mesurable. Il a ensuite essayé le mouvement physique. (Ses expériences sont bien connues et vous pouvez rapidement les retracer.) Après des années d'expérimentation, il a constaté qu'aucune de ces formes d'expression non verbale ne présentait ces avantages. Les danseurs, par exemple, ont déclaré qu'ils appréciaient la possibilité de bouger de manière expressive, mais "seul le groupe de mouvement qui écrivait également" a montré des améliorations en matière de santé physique et d'acuité mentale. 

Pennebaker conclu :  "La simple expression d'un traumatisme n'est pas suffisante.  Les gains de santé semblent nécessiter la traduction de l'expérience en langage." Il a également conclu que l'écriture la plus bénéfique était celle qui avait pour but de comprendre et d'obtenir un nouvel éclairage sur nos propres questionnements.  Pour moi, nombre de ces questions avaient trait à la compréhension de la nature de la parole et du problème du bégaiement... et à la façon dont je me retenais moi-même... plutôt que de me voir comme une victime retenue par les autres.  (Si VOUS avez des idées fausses, vous pouvez être assuré qu'elles apparaîtront dans votre écriture personnelle libre... lorsque cette écriture est libre de toute censure et de tout contrôle conscient).  

Lorsque mon bégaiement fut à son paroxysme, je commençais souvent à écrire en me sentant étouffé et en bois, comme si je ne pouvais jamais écrire (ou dire) un autre mot.  Mais si je refusais fermement de juger les mots que j'écrivais, ainsi que de comparer ce que j'écrivais avec les opinions populaires des Connaisseurs Professionnels, très vite, les mots sur la page redevenaient véridiques et profonds.  

En écrivant spontanément, sans juger ce que vous écrivez et sans vous soucier des résultats, vous faites de nouvelles découvertes à chaque fois.  Lorsque vous écrivez pour votre propre compréhension, lorsque vous écrivez en termes de découverte, la perspicacité se produit entre le stylo avec lequel vous écrivez et le papier sur lequel vous écrivez, (en l’absence de toute préconception ou planification... et sans « éditer » votre texte l’instant d’après).  Lorsque j'ai permis à ces mots spontanés de me faire dévier de ma route s'ils le voulaient, je me suis retrouvée instinctivement là où je voulais être. Par-dessus tout, c'était amusant et rafraîchissant... comme si je chevauchais les vagues de vieilles croyances et de vieilles façons de voir les choses vers un nouvel endroit, un endroit où je n'avais jamais été auparavant... où la confusion faisant place à une résolution, à une solution.

Écrire son propre point de vue et ses observations sur le bégaiement est souvent la première action totalement responsable entreprise sur la voie de la guérison.  Si vous avez besoin d'un petit coup de pouce sur le sujet de l'écriture, lisez l'interview de John Harrison avec Jack Menear dans REDÉFINIR LE BÉGAIEMENT, sous le titre "Et soudain, le bégaiement disparut », à la page 333. »

Ruth Mead

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